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Derrière les courbures de l’espace-temps (7) : L'espace-temps et la gravitation


N.B. : Le livre « DERRIÈRE LES COURBURES DE L'ESPACE-TEMPS » présente ma vision personnelle de l’univers, obtenue au travers d’une enquête débridée à la croisée de la vie et des deux infinis. Il propose une explication, certes imaginaire mais cohérente et possible, de l’origine de l’eau, des espèces vivantes et de l’univers lui-même. On y parle entre autres d’énergie, de vie, de chaîne alimentaire, de quanta d’espace-temps ou « bulles d’espace-temps », de gravitation quantique, d’énergie noire, de matière noire, d’antimatière, de trous noirs, de relativité générale, de bosons de Higgs, d’univers unifié, de fractales, de chaos, de théorie du tout et du Big Bang. L’extrait présenté ci-dessous correspond au chapitre « L'ESPACE-TEMPS ET LA GRAVITATION » de ce livre (© Anne Spiteri, 2020 - Edition 2020 mise à jour en 2021 - ISBN numérique 979-10-262-5242-9).
>>Chapitre précédent_______________>>Chapitre suivant_______________>>Le livre en entier avec le plan détaillé


« Le vide tout entier s'anime d'une curieuse façon. Car les bulles se rassemblent peu à peu vers un point situé sous l'horizon. Et soudain, la terre émerge et s'élève majestueusement juste devant nous ! Et toutes les bulles à perte de vue se déplacent vers elle comme des vagues qui rejoignent le rivage. Ou plutôt comme les spectateurs qui se décalent d'un siège à l'autre dans les rangées de fauteuils des cinémas. L'agitation est à son comble à proximité et au sein de la terre, car toutes les bulles y sautillent et y disparaissent à un rythme bien plus effréné qu'ailleurs. Elles convergent de très loin et de partout en un immense pèlerinage vers cette terre que je découvre sous un jour terrifiant : c'est une sorte d'ogre qui les aspire et les engloutit dans un vortex géant ! […] Bien que je sois loin de la terre, les petits sauts de puce des bulles se rapprochent de nous et finissent par nous atteindre. L'espace disparaît de façon infinitésimale devant nous et je me sens comme irrésistiblement entraînée avec lui. » (Extrait du rêve)

Résumé de ce chapitre

Où l'on découvre que la gravitation n'est un dynamisme passif de bulles d'espace-temps vers la matière-énergie ; que la gravitation et l'expansion relèvent d'un même bilan dynamique multifactoriel qui doit être appréhendé à une échelle locale infinitésimale comme un déséquilibre entre les rythmes de disparition et d'apparition des bulles ; que les flux de bulles liés à la gravitation sont interprétables comme des courbures géométriques de l'espace-temps ; que ces flux permettent de retrouver les lois de Newton et d'expliquer la déviation de la matière et de la lumière ; et enfin que les particules virtuelles antinomiques produites par l'espace-temps donnent une masse à la fois inertielle et gravitationnelle à la matière.

Un dynamisme passif de bulles

L'énergie indifférenciée produit l'espace-temps sous la forme de quanta d'énergie éphémères qui alimentent la matière. Plus la densité de matière est élevée, plus son besoin énergétique est élevé ; aussi est-elle capable pour le satisfaire de stimuler la fission des bulles. Mais pour casser ces œufs dont elle se nourrit, encore faut-il qu'il y en ait et en quantité suffisante. Or plus il y a de fissions, plus il y a de trous dans l'espace-temps : la matière fait le vide dans le vide ! Nous voilà donc arrivés à la gravitation. Ce n'est qu'une histoire de petits trous dans l'espace-temps ; mais une chance que « le Vieux » n'ait rien trouvé de mieux pour tromper son ennui que de jouer aux dés car nous ne serions pas là sans les petits trous créés par chacun de ses lancers ! On ne peut pas comprendre la gravitation sans réaliser à quel point la vie des bulles est mouvementée. En effet, elles apparaissent et disparaissent sans cesse en se multipliant à partir de l'énergie indifférenciée et en fissionnant de façon naturelle ou stimulée par la présence de matière. Mais elles mènent aussi une vie mouvementée au sens propre du terme. Car si durant leur courte vie, elles font partie d'un empilement plus ou moins dense que l'on perçoit comme un continuum, que se passe-t-il lorsqu'une bulle disparaît ? Le trou d'espace-temps qu'elle laisse est aussitôt comblé par une bulle voisine en train de se diviser, ou par une bulle venant de la maille voisine dans l'empilement. Ce dernier cas nous permet d'entrer de plein pied dans les arcanes de la gravitation. Elle vient fondamentalement de ce que le rythme de fission des bulles n'est pas lié à leur rythme de multiplication. Lorsque le taux de division est insuffisant pour combler la disparition des bulles, il se crée en effet une dépression d'espace-temps : les bulles de l'extérieur viennent alors remplacer les bulles manquantes à l'intérieur. Ces bulles se déplacent de façon passive sous la pression exercée par l'énergie indifférenciée dans laquelle elles baignent. Aucune bulle ne se déplace cependant qu'au niveau infinitésimal, d'une maille à l'autre de l'empilement local dont elle fait partie. Ces minuscules sauts de puce ont lieu localement à la vitesse de la lumière et sont tout à fait tranquilles et chaotiques en l'absence de stimulation particulière. Mais dès qu'il y a une source de fission, les déplacements des bulles s'intensifient et perdent leur caractère chaotique : ils forment désormais de véritables processions, courants ou flux orientés vers cette source. On peut donc parler de flux centripète de bulles ou de flux centrifuge de trous, mais en gardant à l'esprit qu'aucune bulle ni aucun trou ne se déplace sur une distance macroscopique. La gravitation n'est autre que ce dynamisme passif et coordonné de bulles vers la matière. Elle se présente comme une conduction de bulles d'énergie liée à des trous d'espace-temps, comparable à la conduction d'électricité liée à des trous d'électrons ; ce que montre le rêve avec les spectateurs qui se décalent d'un siège à l'autre. La matière dévore l'espace-temps. Elle y fait des trous d'autant plus rapidement qu'elle est plus énergétique, et tout se passe comme si elle attirait sa nourriture. Plus la densité de matière est élevée, plus sa consommation de bulles excède la capacité de l'énergie indifférenciée à les régénérer, plus donc il y a de gravitation. Un simple atome consomme l'énergie de l'espace-temps en engendrant un flux centripète de bulles mais même à cette échelle microscopique, il n'y a rien d'homogène. Les bulles disparaissent en effet plus rapidement dans la zone du noyau atomique où les flux d'énergie sont plus puissants et les masses plus denses que dans la zone du nuage électronique : la gravitation engendrée par les nucléons est bien plus élevée que celle engendrée par les électrons. À l'échelle d'une galaxie comme à l'échelle d'un atome, rien n'est homogène dans l'espace-temps. Les mouvements des bulles peuvent se propager de proche en proche à la vitesse de la lumière sur des distances considérables et il n'y a que des dynamiques complexes de flux de bulles juxtaposés ou imbriqués les uns dans les autres. La lune par exemple crée un courant centripète de bulles qui s'intègre dans celui créé par la terre qui s'intègre dans celui créé par le soleil, etc. : le système dépressionnaire terre-lune est plongé dans celui créé par le soleil et ainsi de suite.


Fig. 7: La matière dévore l'espace-temps


La matière engendre de la matière noire

Une forte densité de l'espace-temps engendre une pression de bulles responsable principalement de fusions mais secondairement aussi de fissions qui font toutes deux disparaître de l'espace-temps, contribuant ainsi à la gravitation. Enquêter sur la gravitation nécessite donc de s'intéresser à la matière noire. En consommant l'espace-temps, la matière crée un appel de bulles. Il s'en suit un flux polarisé de bulles qui se déplacent localement de proche en proche. Ces courants de bulles déstabilisent l'empilement et le font changer de structure et de densité. Les bulles se réarrangent alors brutalement en un empilement plus serré et plus stable, chacune étant entourée d'un plus grand nombre de voisines1. C'est un peu comme si on donnait un coup de pied dans un tas d'orange soigneusement empilées de façon espacée : le tas s'effondre sur lui-même et les oranges se tassent de façon plus serrée les unes contre les autres. Cette augmentation de la densité de l'espace-temps est un changement de phase qui se produit partout où les bulles se déplacent localement de façon coordonnée, donc partout où la gravitation se fait sentir. Si on revient à la chaîne alimentaire et toujours à un niveau local, à quoi correspond le fait que l'espace-temps se densifie en matière noire en présence de matière ? Un empilement plus dense est plus énergétique mais aussi plus propice aux fusions ; or la fusion permet la diversité des particules élémentaires qui seront libérées par la fission ; les bulles sont donc concentrées exactement là où elles doivent servir : la matière noire permet à la matière de se maintenir en apportant à la fois plus d'énergie et plus de diversité. On a vu que la matière stimulait l'espace-temps pour se nourrir de son énergie et que ce comportement était fractal. Mais dans la nature, ceux qui stimulent prennent soin d'élever ceux qui les nourrissent : l'homme élève son troupeau de vaches, la fourmi élève son troupeau de pucerons et même les merles2 élèvent leurs vers. La matière fait simplement de même avec son troupeau de bulles parquées dans la matière noire : la matière noire n'est qu'un élevage intensif de bulles par la matière ! La matière consomme la matière noire qui consomme l'énergie indifférenciée. L'espace-temps est la prairie verdoyante de l'univers qui pousse au soleil souterrain de l'énergie indifférenciée ; la matière broute l'espace-temps et plus les pâturages sont riches, donc plus la densité et la variété des bulles est élevée, plus la matière sera évoluée. Elle réarrange ainsi l'espace-temps pour sa propre subsistance et l'anime à son profit. La matière modifie son environnement d'espace-temps comme les espèces vivantes modifient leur environnement physique : l'ovule fécondé s'enveloppe d'un environnement nourricier en formant un œuf, le castor construit un barrage, l'homme aussi aménage la nature mais malheureusement plus que pour sa survie. On a vu sur l'exemple de l'atome que le noyau atomique faisait disparaître les bulles plus rapidement que le nuage électronique. Les bulles sont donc globalement très denses au sein du noyau plus énergétique, moins denses au sein du nuage électronique et encore moins denses dans le vide intersidéral. Si bien que la minuscule zone occupée par le noyau est constituée de super matière noire de densité 74 % avec proportionnellement plus de bulles des forces fortes et faibles ; alors que la zone relativement immense occupée par le nuage électronique est constituée de matière noire de densité 68 % avec proportionnellement plus de bulles de la force électromagnétique. Les noyaux baignent donc surtout dans une sorte de plasma infinitésimal de quarks, antiquarks et gluons virtuels, alors que les nuages électroniques baignent surtout dans des nuages d'électrons, positons et photons virtuels. À grande échelle de même, l'espace-temps est plus dense au sein des zones de matière et à proximité de ces zones que dans le vide intersidéral. En raison de l'appel et du déplacement des bulles, il y a en effet formation de matière noire en présence mais aussi jusqu'à une certaine distance de la matière, d'autant plus que la matière noire engendre aussi de la gravitation, même si c'est dans une moindre mesure que la matière. L'empilement cubique simple de densité 52 % n'existe donc sans mélange qu'en absence de gravitation, loin des zones énergivores de matière et de matière noire. Lorsqu'on passe d'une zone de matière au vide intersidéral, il y a ainsi une zone de transition dont la teneur en matière noire décroît progressivement comme la gravitation puisque cette matière noire est engendrée par la gravitation. On ne peut clore notre enquête sur la matière noire sans évoquer la lumière. Quel que soit le mécanisme qu'elle utilise pour se propager en tant qu'onde de photons virtuels, il est probable que, comme la matière, elle soit capable d'utiliser l'énergie libérée par la fission des bulles et en l'occurrence, des bulles de la force électromagnétique : dans le contexte d'un espace-temps en bulles, c'est en effet la seule explication possible à sa portée infinie. De même que la matière, les ondes électromagnétiques doivent donc stimuler la fission et l'apparition de trous d'espace-temps. Si bien que, même dans le vide intersidéral, des faisceaux lumineux peuvent engendrer de la gravitation et de la matière noire de façon locale radiale le long de leur trajectoire. Au final, la disparition des bulles est stimulée d'une part par la « matière-énergie » c'est-à-dire la matière, les ondes et toute autre forme d'énergie manifestée à l'exception des bulles qui sont de la prématière ; et d'autre part par la matière noire.

Courbures relativistes ou flux de bulles ?

L'espace-temps grouille de bulles qui naissent, meurent ou font des sauts de puce dans toutes les directions et tous les sens. On ne peut y faire qu'un bilan local et instantané entre les vitesses d'apparition et de disparition des bulles. S'il n'est pas nul, ce qui correspond à un état stationnaire, ce bilan dynamique résulte en une dépression ou une surpression plus ou moins intenses de bulles. Leurs déplacements s'effectuant de façon polarisée ou chaotique, une dépression de bulles se traduit respectivement en gravitation ou en contraction, une surpression en antigravitation ou en expansion. Il n'y a toutefois pas de surpression polarisée et donc d'antigravitation possible car les bulles ne sont produites que de façon non polarisée à partir de l'énergie indifférenciée. Une dépression de bulles s'oppose donc à une surpression, une contraction de l'espace-temps à une expansion, la gravitation à rien, mais tous ces cas relèvent d'un même bilan multifactoriel complexe. En dévorant l'espace-temps, la matière-énergie intensifie et anime à son profit la vie de cette fourmilière souterraine. L'appel de bulles qu'elle génère provoque en effet des courants centripètes de bulles : une source de gravitation crée une dépression polarisée de bulles. Les trous d'espace-temps jouent un rôle fondamental dans l'univers parce que tout y dépend de sa capacité à les remplacer. Ainsi, quand l'espace-temps qui supporte une zone de matière disparaît sans être remplacé, il y a effondrement gravitationnel : la matière qui n'est plus alimentée en quanta d'énergie s'effondre sur elle-même. Au final, la gravitation version bulles d'espace-temps n'étant qu'affaire de bilan dynamique local et instantané, elle n'est pas aussi simple qu'on l'a cru avant l'arrivée de la gravitation version courbures de l'espace-temps. Mais la complexité n'est pas le seul point commun entre ces deux versions. Car les flux de bulles ou de trous infinitésimaux responsables de la gravitation peuvent tout à fait se modéliser sous la forme de déformations dynamiques du continuum d'espace-temps : tout se passe comme si la matière déformait l'espace-temps macroscopique de proche en proche et à la vitesse de la lumière ; alors qu'elle ne fait que consommer les bulles d'espace-temps, créant ainsi une dynamique locale qui se déplace de maille en maille de l'empilement. Ce n'est qu'une image, mais la nature nous montre comment un flux de quanta se traduit en courbure : lorsqu'on aspire des molécules d'eau dans une nappe phréatique, sa surface forme un entonnoir ouvert vers le haut au niveau du puits de pompage. Derrière la gravitation et les courbures relativistes de l'espace-temps, il n'y a donc que des quanta d'énergie éphémères qui font des sauts de puce ! La matière ne courbe pas l'espace-temps, elle le fait juste disparaître ! D'ailleurs, quelle autre relation la matière pourrait-elle entretenir avec un vide plein de quanta d'énergie si ce n'est les consommer ? Et la courbure locale de l'espace-temps correspond à un flux de bulles d'énergie d'autant plus intense qu'elle est forte. Einstein a génialement assimilé la gravitation à la déformation de l'espace-temps. Ce point de vue géométrique est très performant mais forcément réducteur par rapport à une réalité infinitésimale de flux de quanta d'énergie vers la matière-énergie. La réalité quantique des courbures de l'espace-temps relativiste signifie en particulier que quand les géodésiques3 d'espace-temps se rapprochent les unes des autres autour d'une source de gravitation, c'est que le bilan dynamique des flux de bulles est dépressionnaire et polarisé. L'espace-temps n'étant qu'un empilement jointif chaotique au sein duquel des flux de bulles se propagent de proche en proche, il n'est pas le tissu élastique relativiste dont les déformations oscillantes pourraient se propager en ondes gravitationnelles. Dans un tel empilement, une onde gravitationnelle ne peut donc être que le résultat d'un changement brutal de configuration des flux de bulles ; et cette oscillation ne dure que le bref temps nécessaire au rééquilibrage de l'intensité et du sens du flux, au niveau local où la mesure est effectuée4. Avec l'espace-temps des bulles, on est très proche des élégantes déformations dynamiques d'Einstein, mais on est très loin de la belle loi de gravitation de Newton. On retrouve cependant cette loi dans une configuration simplifiée où l'on négligerait la part de gravitation liée à la matière noire engendrée par la matière, ce qui n'est possible qu'aux distances pas trop grandes rencontrées dans les systèmes planétaires. Considérons en effet une planète de masse M et de centre de gravité G placée dans une grande zone de vide intersidéral à l'état stationnaire. Le flux de bulles consommé par la planète étant la somme des flux consommés par chacun de ses atomes, il est proportionnel à sa masse M et s'exerce en son centre de gravité. Autrement dit, la planète crée un flux centripète de bulles centré sur son centre de gravité qui n'est autre que son barycentre de consommation d'espace-temps. Puisque le flux total de bulles consommé par la planète à une distance5 d de son centre de gravité ne dépend pas de d et qu'il se répartit sur l'ensemble de la surface sphérique 4πd2, le flux par unité de surface à la distance d est inversement proportionnel à d2. Le flux de bulles généré par la matière, exprimé en nombre de bulles par m2 par s, en un point situé à la distance d du centre de gravité d'une masse M est donc proportionnel à cette masse M et inversement proportionnel au carré de la distance d. La gravité due aux fluctuations du vide quantique et exprimée en termes de flux de bulles étant proportionnelle à M/d2, elle suit la loi de Newton : cette loi traduit simplement le fait que la matière génère un flux conservatif de quanta d'énergie !

Les effets de la gravitation

Il reste à présent à enquêter sur les effets de la gravitation. Lorsqu'il y a gravitation, une partie plus ou moins grande des bulles se déplacent localement dans la même direction et le même sens. Les trajectoires de la matière ne peuvent être déviées que par ce dynamisme coordonné de bulles, mais comment ? Plaçons-nous par exemple dans le champ gravitationnel de la terre donc dans le courant centripète de bulles qui l'alimente en énergie ; un courant centrifuge de trous traverse aussi notre corps de bas en haut, comme si l'espace-temps se dérobait sous nos pieds. Pourquoi tombons-nous ? La dynamique relative entre les bulles et la matière est en fait exactement la même que celle décrite pour évaluer la masse inertielle : il y a mouvement relatif local entre un objet et un flux polarisé de bulles, et ce mouvement confère à l'objet une masse par viscosité spatio-temporelle. La seule différence, c'est que le flux local de bulles provient de l'accélération pour la masse inertielle et de la gravitation pour la masse gravitationnelle. Dans les deux cas en effet, accélération ou gravitation, il y a un écoulement local particulier de l'espace-temps : passer d'une géodésique à l'autre implique un flux coordonné de bulles, avec disparition d'espace-temps lorsque les géodésiques se resserrent ou apparition d'espace-temps lorsque les géodésiques s'écartent. La gravitation étant comparable à l'accélération, on peut prévoir que tout va aussi s'y passer comme si une force locale entraînait l'objet dans le flux de bulles. Cet objet ne peut en effet pas résoudre la tension électrostatique qui apparaît au sein de ses atomes autrement qu'en accompagnant le flux polarisé de bulles qui le traverse, autrement dit en se déplaçant dans le sens du courant de bulles lié cette fois à la gravitation. Tout se passe ainsi comme si l'objet était entraîné vers la source de gravitation avec une force d'inertie proportionnelle au flux de bulles donc à la gravitation. Dans le cas d'un objet posé sur un support qui l'empêche de se déplacer, ses atomes se déforment en s'aplatissant pour diminuer la tension électrostatique due au déplacement relatif des bulles. En l'absence de flux polarisé de bulles, les déplacements relatifs sont chaotiques et il n'y a pas de tensions au sein des atomes, donc pas d'attraction gravitationnelle. Qu'un objet soit soumis à de l'accélération ou de la gravitation, ses atomes restent globalement neutres et leurs tensions électrostatiques ne pourraient éventuellement se percevoir qu'à l'échelle infinitésimale des déformations locales des fonctions d'onde des nuages électroniques ou des noyaux atomiques. Au final, la viscosité spatio-temporelle est responsable à la fois de l'inertie et de l'attraction gravitationnelle : les masses inertielle ou gravitationnelle sont toutes deux des masses par viscosité spatio-temporelle intrinsèquement liées au processus de transfert d'énergie. L'espace-temps est un relais énergétique entre l'énergie indifférenciée et la matière, mais ce sont les nuages de particules virtuelles générées par les bulles qui constituent la véritable courroie de transmission. Les couples de particules-antiparticules virtuelles libérés par les bulles accrochent localement la matière aux nuages de particules virtuelles. Ce ne sont jamais les mêmes bulles ni les mêmes particules virtuelles mais globalement, c'est toujours la même couche de particules virtuelles et cette couche joue un rôle fondamental de couplage entre le vide quantique et la matière. Il n'y a par contre aucun couplage et aucune viscosité entre la matière et les bulles elles-mêmes ; pas plus qu'elle n'entraîne les bulles, la matière n'est entraînée par les bulles. Observons à présent quelques configurations particulières entre la matière et l'espace-temps. Comme aide à la représentation, mais ce n'est qu'une analogie, on peut comparer un objet gravitationnel dans l'empilement de bulles à une pompe dans la mer qui ferait disparaître les molécules d'eau qu'elle aspire. D'abord, que se passe-t-il lorsque plusieurs objets sont présents pas trop loin les uns des autres au sein de l'empilement d'espace-temps ? Chacun crée un flux centripète et s'il se trouve dans le flux d'un autre objet, leurs flux vont forcément se déformer : les flux de bulles s'arrangent certainement entre eux comme le font les courants hydrauliques et les courbures relativistes de l'espace-temps. Ensuite, que se passe-t-il lorsqu'un objet est en mouvement dans le vide ? Le fait que les bulles se déplacent de proche en proche à une vitesse finie affecte forcément la dynamique des flux de bulles qui convergent vers l'objet en déplacement ; ainsi, lorsque l'objet a un mouvement rectiligne uniforme, l'analogie de la pompe aspirante permet d'imaginer comment le flux centripète se déforme de façon continue en suivant la trajectoire de cet objet. Mais regardons de plus près comment, lorsque l'objet est une boule de matière qui tourne sur elle-même, sa rotation déforme localement le flux centripète de bulles de la même façon qu'elle déforme le tissu élastique de l'espace-temps6. On peut là aussi s'aider de l'image d'une pompe aspirante qui tournerait sur elle-même en créant un mouvement d'entraînement tourbillonnaire. Cette déformation s'explique en fait par une sorte « d'effet Coriolis »7 appliqué aux flux de trous et de bulles : considérons un trou d'espace-temps qui se forme en un point de la surface de l'objet ; il s'éloigne localement à la vitesse de la lumière de la surface de l'objet, de façon radiale et de proche en proche ; au fur et à mesure que ce trou, qui n'est jamais en réalité le même trou, s'éloigne de la surface, il se décale de son point de départ en sens inverse de la rotation ; si bien que la trajectoire centrifuge du trou et donc la trajectoire centripète du flux de bulles associé, apparaît comme une courbe décalée en direction de la rotation ; une bulle qui viendrait de très loin, mais ce n'est jamais en réalité la même bulle, se décale dans le sens de la rotation de l'objet avant de le rejoindre. Comme donc dans le rêve, les bulles sont animées d'un mouvement tourbillonnaire autour de l'objet qui semble les entraîner alors qu'il n'y a en réalité aucun entraînement. Compte tenu de la vitesse de déplacement des bulles, cette torsion est très faible ; elle est d'autant plus détectable que la gravitation est forte, autrement dit que les flux de bulles sont importants. Avant de quitter la gravitation, un dernier mot sur la lumière. Comment la terre dévie-t-elle un rayon lumineux qui entre dans son champ gravitationnel ? De même que pour la matière, il faut considérer la dynamique gravitationnelle au niveau local infinitésimal des bulles ; et cette déviation ne peut s'expliquer que par le déplacement polarisé de bulles lié à la gravitation, si bien qu'elle doit aussi avoir lieu en cas d'accélération. Quel que soit le mécanisme utilisé par la lumière pour se propager dans les nuages de photons virtuels qui accompagnent les bulles, elle a besoin de ces nuages et il est probable qu'elle stimule pour cela la fission. Or lorsqu'une bulle fissionne, il y a un décalage temporel entre les émissions du positon et de l'électron virtuels intriqués destinés à se recombiner en un photon virtuel. C'est certainement ce qui explique la limitation de la vitesse de la lumière. Et ce décalage a une autre conséquence lorsqu'on y ajoute le fait que les bulles sautent d'une maille à l'autre de l'empilement en direction de la source de gravitation : les photons virtuels nécessaires à la propagation d'un rayon lumineux n'apparaissent pas localement dans sa direction de propagation, mais de façon décalée vers la source de gravitation. Voilà pourquoi ce rayon est dévié dans le sens du mouvement des bulles. Les bulles n'entraînent cependant pas plus la lumière que la matière : il n'y a aucun couplage, aucune viscosité entre la lumière et les bulles elles-mêmes. Au final, tout se passe comme si la matière et la lumière suivaient la courbure de l'espace-temps ; mais elles ne sont entraînées que par les nuages de particules virtuelles qui accompagnent la dynamique de ces bulles. Notons que selon que la lumière traverse une zone d'espace-temps en dépression ou en surpression, des bulles disparaissent ou apparaissent dans sa longueur d'onde ; celle-ci diminue donc dans une zone gravitationnelle en contraction tandis qu'elle augmente dans une zone en expansion8.





Notes (retourner à la page web précédente pour retrouver le corps du texte)

1 On passe d'un empilement cubique simple (6 voisines et densité de 52 %) à un empilement cubique centré (8 voisines et 68 %) voire à des empilements hexagonaux ou cubiques à faces centrées (12 voisines et 74 %).

2 Leurs déjections apportent de la matière organique dont les vers se nourrissent en l'incorporant dans le sol.

3 Dans l'espace-temps classique, un objet qui n'est soumis à aucune force se déplace à vitesse constante et selon une ligne droite. L'espace-temps de la relativité générale intégrant la gravitation, un objet qui n'est soumis à aucune autre force que la gravitation s'y déplace à vitesse constante selon une géodésique qui une ligne d'espace-temps courbe. Tant qu'il suit cette même géodésique, son accélération est nulle.

4 La perturbation locale du flux de bulles est mesurable avec un interféromètre de Michelson.

5 La distance d étant supérieure au rayon de la planète.

6 C'est « l'effet Lense-Thirring ».

7 Déviation d'une masse en raison de la rotation de son référentiel.

8 Ce qui explique respectivement les « Blueshift » ou « Redshift ».


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