Voir l'état des eaux et son évolution - rivières et aquifères

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Derrière les courbures de l’espace-temps (1) : préambule


N.B. : Le livre « DERRIÈRE LES COURBURES DE L'ESPACE-TEMPS » présente ma vision personnelle de l’univers, obtenue au travers d’une enquête débridée à la croisée de la vie et des deux infinis. Il propose une explication, certes imaginaire mais cohérente et possible, de l’origine de l’eau, des espèces vivantes et de l’univers lui-même. On y parle entre autres d’énergie, de vie, de chaîne alimentaire, de quanta d’espace-temps ou « bulles d’espace-temps », de gravitation quantique, d’énergie noire, de matière noire, d’antimatière, de trous noirs, de relativité générale, de bosons de Higgs, d’univers unifié, de fractales, de chaos, de théorie du tout et du Big Bang. L’extrait présenté ci-dessous correspond au chapitre « PRÉAMBULE » de ce livre (© Anne Spiteri, 2020 - Edition 2020 mise à jour en 2021 - ISBN numérique 979-10-262-5242-9).
>>Chapitre précédent_______________>>Chapitre suivant_______________>>Le livre complet avec le plan détaillé


« L'imagination est plus importante que la connaissance car la connaissance est limitée tandis que l'imagination englobe le monde entier, stimulant le progrès, donnant naissance à l'évolution. » (Albert Einstein, « The Saturday Evening Post » 1929)

« La mécanique quantique requiert la plus grande attention. Mais une voix intérieure me dit que ce n'est pas encore le vrai Jacob. Cette théorie apporte beaucoup de choses, mais ne nous rapproche qu'à peine du Secret du Vieux. De toute façon, je suis convaincu que Lui, au moins, ne joue pas aux dés. » (Albert Einstein, « Lettre à Max Born » 1926)

« Je crois au Dieu de Spinoza qui se révèle dans l'ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un Dieu qui se préoccupe du sort et des actions des êtres humains. » (Albert Einstein, « Télégramme à Rabbi Herbert Goldstein » 1929)

« C'est donc vers l'air que je déploie mes ailes confiantes. Ne craignant nul obstacle, ni de cristal ni de verre, je fends les cieux et m'érige à l'infini. Et tandis que de ce globe je m'élève vers d'autres globes et pénètre au-delà par le champ éthéré, je laisse derrière moi ce que d'autres voient de loin. » (Giordano Bruno, « L'infini, l'univers et les mondes » 1584)

« Pour moi, la nature c'est... des araignées et des punaises, et des gros poissons qui mangent des petits poissons, et des plantes qui mangent des plantes, et des animaux qui mangent... C'est comme un énorme restaurant ! » (Woody Allen, « Love and death » 1975)

« Je vis sur la terre à l'heure actuelle et je ne sais pas ce que je suis. Je sais que je ne suis pas une catégorie, une chose ou un nom. Il me semble être un verbe, un processus évolutif, une fonction intégrale de l'univers. » (Richard Buckminster Fuller, « I seem to be a verb » 1970)

« Si l'éther existe, il est tellement puissant, tellement omniprésent, tellement universel, tellement unique et absolu, tellement infini, qu'on peut soutenir que nous et tout ce qui est ne sommes qu'éther, rien qu'éther et que le temps même n'est au fond qu'une forme, une condensation de l'éther qui représente la grande énigme, c'est-à-dire ce que d'autres appellent Dieu ; ce qui n'implique point que l'éther sache ce qu'il veut, qu'il ait un plan ou un but. Pourquoi en aurait-il ? Il est tout et cela suffit ; et c'est ainsi qu'en fin de compte on se surprend à dire que cette chose dont on doute le plus est peut-être la seule chose qui existe. » (Maurice Maeterlinck, « La grande loi » 1933)

« Je flânais sans but précis. Et brusquement, je rencontrais l'infini. L'éternité me tombait dessus, dans une fulguration lente et calme, à la fois évidente et indescriptible. C'était comme une plénitude absolue, mais complètement vacante. Une légèreté, une transparence immensément compactes. J'ignorais tout de ce qui se produisait alors, mais cette ignorance était aussi connaissance impossible à enfermer dans des mots. Ce gouffre était lumière, ce mystère était certitude. Une joie vraiment surnaturelle me submergeait, une joie sans cause et sans objet. J'étais devenu joie. La solitude, la mort n'avaient plus aucun sens. La question, simplement, ne se posait plus. L'univers et moi-même, je les percevais comme une trame symphonique somptueuse, avec, au centre de toutes choses et de moi-même, une fantastique énergie souveraine sans cesse à l'œuvre, forgeant les espaces, les soleils, les atomes, secrétant les formes vivantes et les pensées. Tout était connivence, résonance radieuse. » (Louis Pauwels, « Les dernières chaînes » 1997)

« Dans cette profondeur, j'ai vu, reliés par l'Amour en un seul volume, tous les feuillets épars de l'univers. » (Alighieri Dante, « La divine comédie » 1310)


Essayer de comprendre l'univers dans son ensemble, c'est une folie. Mais ne pas essayer, c'est aussi une folie. De ces deux folies, je choisis la moindre. Je ne me compare bien sûr pas à Einstein ou à Giordano Bruno. J'ai juste, comme beaucoup, besoin de comprendre du mieux possible ce que sont l'univers et moi-même. Je n'ai pas trouvé de réponses dans les nombreuses branches des sciences fondamentales : chacune ne voit qu'un morceau de l'univers et ces morceaux ne sont pas forcément cohérents, à l'instar des espaces-temps de la relativité générale et de la physique quantique. J'ai donc préféré penser, comme Giordano Bruno, en tant « qu'académicienne de nulle académie » ; et de la même façon qu'il a déployé à l'infini le cosmos étriqué de son époque, j'ai fait appel à l'observation de la nature et à l'imagination pour déployer dans cinq dimensions l'univers hors-sol de notre époque. Si vous me suivez dans cette aventure intégrale, attachez vos cellules grises. Car notre enquête derrière les apparences va les bousculer et les priver de tous supports et de tous repères. Il y aura des trous d'espace-temps et des éclairs de fractales dans tous les sens. Le vide sera dantesque. Mais en creusant derrière l'élégance sécurisante des grandes formules mathématiques de la physique du 20e siècle, nous allons trouver la beauté grouillante, chaotique et bouillonnante de la réalité de l'espace-temps et des prémices de la vie ; et qui sait, la physique du 21e siècle ?

J'ai écrit ce livre en hommage à mes parents. Ils m'ont permis de faire de longues études scientifiques et appris à ne jamais laisser confiner mon esprit par qui ou quoi que ce soit. Mon père Bernard vivait en Tunisie dans sa famille d'origine italienne quand la guerre a éclaté. Il a arrêté ses études en seconde et a été formé comme « french cadet » aux États-Unis où il est devenu pilote de chasse de l'US Air Force à 18 ans en 1945. Par la suite, il a consacré son temps libre à « cogiter » en autodidacte sur les mystères de l'univers. Les conversations iconoclastes initiées avec lui depuis l'enfance m'ont donné le goût de la « vraie physique », celle où l'on n'a pas la tête dans le guidon des formulations mathématiques, aussi branchées et élégantes soient-elles. Pour lui, j'ai largué tabous et formatages et me suis envolée dans le modèle d'univers unitaire que je présente ici. Ma mère Paule, de la communauté des juifs d'Algérie, n'a pu poursuivre ses études au-delà du brevet élémentaire à cause de l'extrême pauvreté de sa famille et du régime de Vichy. Elle a reporté sa créativité et sa générosité sur la couture et la cuisine qu'elle pratiquait en perfectionniste. Pour elle, j'ai cousu ensemble les morceaux épars des connaissances et des inconnaissances de la science contemporaine dans le patchwork cosmologique le plus harmonieux possible ; et j'ai immortalisé les grains de ses couscous en bulles d'énergie afin que l'univers aussi puisse s'alimenter.


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